Gunnar Andersson : Les Dix incohérences qui vous coûteront très cher au cours des prochains 6 Ans
Jul 06 2022 UncategorizedIl faut dire que le Racing paye alors très cher un certain amateurisme dans la gestion du cas Reinhard Libuda, recruté alors qu’il était sous la menace d’une suspension internationale ! Le nouveau directeur sportif choisit en effet de rompre avec la politique des grands noms du président Wenger (Ivica Osim, Gérard Hausser, Reinhard Libuda, Heinz Van Haaren) pour se focaliser sur des joueurs moins côtés ou en devenir. Sur les conseils du président de la Fédération, Jacques Georges, les dirigeants strasbourgeois portent leur choix sur Robert Domergue, qui débarque sur les bords du Krimmeri en février 1973. Le nouveau directeur technique doit venir épauler l’entraîneur Casimir Novotarski sans empiéter pour autant sur ses prérogatives et il est prévu qu’il ait la haute main sur la politique sportive en matière de formation et surtout de recrutement. Parmi ceux-là, il y a notamment l’entraîneur du Racing Paul Frantz – la finale de la coupe 1966 face à Nantes restant comme l’un des exemples les plus fameux de l’opposition de styles de l’époque. Après le Nantes de José Arribas, Valenciennes est la deuxième capitale de la patrie du jeu indirect, une façon de faire basée sur des passes courtes, l’évitement plutôt que le duel et, surtout, la défense en ligne particulièrement chère à Domergue.
Miroir du Football se rangera ainsi très fermement dans le camp « progressiste » de la défense en ligne face aux partisans « réactionnaires » du béton. En face, on retrouve les adeptes d’un jeu plus athlétique et plus direct qui entendent préserver le rôle du libéro « nettoyeur » positionné derrière sa défense. C’est tout le drame de Robert Domergue, qui plaça très régulièrement ses équipes dans le haut du classement mais sans jamais ramener une quelconque breloque, à l’exception d’un championnat de D2 conquis en 1972 au dépend d’un Racing privé de Marc Molitor pour cause de sélection. Après un aller-retour express en deuxième division, Valenciennes enchaîne les succès et joue le haut du tableau : neuvième en 1963, sixième en 1964 et même troisième en 1965 et 1966. En ce milieu des années 1960, le petit club du Nord fait la nique aux mastodontes que sont Saint-Etienne, Monaco ou Bordeaux, mais aussi au Racing de Paul Frantz, qui terminera toujours derrière l’USVA au classement.
20 la troisième avec une finale de coupe victorieuse disputée malgré une fièvre de cheval, le tout débouchant sur un transfert record (380.000 F.) au Racing Club de Paris en juillet 1938 : sa carrière était partie sur les chapeaux de roue – même s’il vécut la Coupe du Monde française en touriste- remplaçant, parmi des Tricolores qui ne se préoccupèrent guère de lui. Ce sera même pour un temps la plus sérieuse déconvenue française en coupe du monde avant que survienne la terrible déculottée de 2002. Forcément, un tel épisode pèse sur le CV de Robert Domergue, qui s’est au passage brouillé avec bon nombre de dirigeants et de joueurs. Il débarque dans le Hainaut en 1953 à seulement 32 ans alors que le club qui a perdu deux ans plus tôt une finale de coupe de France contre le Racing se morfond en deuxième division. Depuis, l’OM a tout changé pour retrouver les sommets en débutant par l’éviction de Jacques-Henri Eyraud remplacé par Pablo Longoria à la présidence du club.
Avec Domergue et Jacques Berthommier, le Racing sera aux premières loges de cette révolution, se dotant d’un centre de formation dès 1974. Cinq ans plus tard on dénombre déjà cinq joueurs au moins partiellement formés au club parmi les champions de France. Cette forte tête de Gilbert Gress sera ainsi privé de Mondial pour avoir, dit-on, refusé de raccourcir sa toison. Un autre recrutement sera chaudement suggéré par certains dirigeants alsaciens et bien moins apprécié par Domergue : le charismatique Gilbert Gress revient en effet de Marseille pour finir sa carrière au Racing. C’est véritablement à l’intersaison 1973 que Domergue peut imprimer sa marque et cela commence par une nouvelle politique de recrutement. Ce dernier aurait reçu quelques offres mais n’aurait pas été convaincu par celles-ci. » À quelques semaines de la fin de la saison, Gonzalez n’aurait encore reçu aucune offre concrète, mais les rumeurs mercato devraient enfler en ce qui le concerne dans les jours à venir. Mercato OM : Quelles recrues pour Longoria? Pas moins de huit recrues sont arrivées pour renforcer l’équipe Marseillaise.
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